Type your search keyword, and press enter

Janvier 2018 – Verdon

Un mois à vivre dans le Verdon.

Ses gorges, ses randos, ses vautours fauves, ses vents incessants, neige, brouillard, déluge de pluie ou soleil, tout y passé : de -3 degrés à 23 degrés pour ce mois de janvier. Hormis une boulangerie et une épicerie (qui fermera mi-janvier), tout commerce était fermé. Ce parc régional français, l’un des plus fréquenté en période estivale, est ici déserté. 1 mois en solitaire en compagnie – la plupart du temps – des vautours fauves. Quelques randos tout de même, quelques touristes ou photographes animaliers sur la route des crêtes.

« de 2 »

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

31 déc – arche du Ponadieu (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

30 déc – montagne de Thiey (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

29 déc – crêtes du Bauroux (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

28 déc – plateau de Calern (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

26 déc – circuit de Couletta (2/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

25 déc – traversée du Pépoiri (4/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

24 déc – lac Nègre (la revanche) (3/4)

Cette rando avec un dénivelé de 720 mètres ne devrait normalement pas poser problème. Mais la neige change entièrement la donne. En effectuant ce parcours le 14 novembre, j’ai pu l’apprendre à mes dépens quand mes pattes se noyaient dans une poudreuse assez haute pour cacher le sentier et son balisage. Ce jour-là il m’eût été impossible de trouver ce lac Nègre, pourtant à quelques minutes du but. Revanche !

En voyant l’arrière-pays déneigé, je suppose qu’il en est de même pour le haut-pays. Direction donc le Boréon pour retrouver la lac Nègre, perdu ce 14 novembre. Je me rends vite compte que penser « moins de neige en décembre qu’en novembre » est une hérésie. Je ne parviens même pas à mener ma voiture au parking de Salèse, départ du parcours pédestre. Depuis la ville du Boréon, les 7 kilomètres de « route » à monter sont enneigés, ou plutôt glacés. C’est inévitable, cette fois je dois chaîner. Je roule tranquille quand la chaîne gauche casse en passant sur un caniveau en travers de la route et caché par le neige. Les deux roues y sont empêtrées. 1 seule chaîne sur roue motrice revient à ne pas être équipé (or véhicule 4×4). La voiture est coincée avec une chaîne enroulée autour de son essieu gauche. Il me faut démonter la roue pour la démeler et en faire une « demi-chaîne » qui me permet de reculer le mètre nécessaire à sortir du caniveau. Mais ma bidouille de fortune recasse, s’enroule à nouveau autour de l’essieu au point d’empêcher la roue de tourner. Démontage de roue + démélage des noeux de chaîne : seconde ! Cette aventure dure une heure et demie au cours de laquelle je passe une bonne partie à ne plus sentier mes doigts frigorifiés. Décidément, ce lac ne veut pas de moi ? Je suis pourtant bien décidé à graver mon nom sur sa surface gelée. J’en ai encore le temps, mais il faut partir maintenant. Je laisse donc la voiture sur le bas-côté et fait à pied les quelques kilomètres qui me séparent de mon point de départ originel.

Malgré une bonne épaisseur, la neige est plus tassée, elle a « bougée » et m’autorise une marche plus facile qu’au mois de novembre. Plusieurs monticules de neige fraîche, signes de récentes avalanches, me barrent le passage. Je suis contraint de changer mon itinéraire qui pointait droit vers le prochain col (de Salèse). Col atteint et après un délicat passage verglacé en dévers, je retrouve des traces de raquettes qui semblent mener à mon but. A 2100 mètres, la neige est plus fraîche et n’a pas encore bougée. Je m’enfonce de 50 à 80 cm à chaque pas. Comme en novembre, j’en bave mais… j’ai les conditions météos avec moi pour m’encourager : soleil, ciel bleu, aucun vent. Je marche encore une bonne heure et demie avant de revérifier mon altitude. Mon GPS rando m’indique 2560 mêtres, soit 200 mètres au dessus de ce satané lac. J’effectue un tour d’horizon : aucune étendue plane blanche, aucun lac en vue. En revanche, j’aperçois un skieur de randonnée. Il se trouve en contre-bas à quelques centaines de mètres. J’extrapole sa trace prochaine et me déplace à flanc de montagne pour tenter de l’intercepter. Chose faite, je lui demande où se trouve ce lac Nègre si bien caché. Contrarié par mon intervention qui le déconcentre dans sa langoureuse montée, il m’explique avec condescendance que je suis en route pour la cime de Frémamorte qui marque la frontière avec la frontière italienne. Il se tourne alors d’un quart de tour pour me désigner une large zone d’ombre. Je dois la pointer pour retrouver mon lac, et donc redescendre pour remonter. Décidément, ce lac ne veut pas de moi ? Aussitôt son dernier mot prononcé, il baisse la tête vers ses spatules et se remet à avancer, me signifiant ainsi que notre brève communication venait d’être coupée. C’est non sans effort ni rage que je fais ma nouvelle trace dans la poudreuse qui me relie à la zone d’ombre désignée par ce charmant skieur. 1 heure passe, j’ai les pieds trempés mais chaud, et il est temps de vérifier mon altitude. Quand je tourne la tête pour sortir le GPS de mon sac à dos, j’aperçois plus bas une étendue plane et blanche. Je surplombe mon lac tant attendu, ma récompense. Vidéos, photos, roulades dans la neige, hiphiphourra, tout y passe et je m’installe non loin, à le contempler le temps d’un long déjeuner.

Ayant profité largement de mon dû et d’un beau temps très impropable pour cette saison à cette altitude (je suis en tee-shirt/short/pieds nus sur mon rocher déjeuner), ma marche du retour se fait en grande partie dans la nuit. Heureusement, ayant « pointé » les coordonnées GPS de ma voiture avant de partir, je suis guidé et serein. Je rentre à quai, ravi de ma journée. Les quelques glissages et chutes sur coxis ne réussiront pas à me la ternir.

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

23 déc – gorges de l’Esteron (2/4) – mont Vial (3/4)

2 randos aujourd’hui.

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

22 déc – montagne de Charamel (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

21 déc – rocher de Roquebrune (3/4)

en cours d’écriture…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

20 déc – le mont Saint Martin (2/4)

Excellente randonnée dans l’Estéron qui alterne montées et descentes raides dans un panorama de roches et de clues. La température a encore baissé d’un cran et le froid est cette fois-ci humide, de quoi revigorer sa circulation sanguine. Fabuleuses rencontres avec de nombreux cours d’eau tous pratiquement gelés : marcher sur l’eau (gelée) devient alors possible :).

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

19 déc – balcons du Loup (2/4)

I’M BACK

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne (merci Moutilde pour le prêt), d’où ces photos de basse qualité.

De retour sur les sentiers avec le circuit des balcons du Loup. Une vingtaine de tunnels étroits de 1 mètres de largeur et 1m50 à 1m80 de hauteur se succèdent en suivant l’aquaduc du Foulon, vieux tuyau qui aliment la ville aux parfums de Grasse.

Marche de 24 km dont 8 sur bitume (pour le retour vers Pont du Loup)….

La sècheresse qui a sévi pendant des mois ici n’a plus cours. La neige tombée il y a 10 jours, le hasse des températures ainsi que la pluie qui ont suivi, ont fait fondre toute la neige des PréAlpes, regonflant moindre cours d’eau de la région. Le saut du Loup, magnifique chute d’eau du coin, est à son plus haut débit.

Nouveau téléphone gracieusement prêté par Moutilde (merci à toi) et donc nouvel appareil-photo 640×400 😉

6 déc – calanque de Port-Pin – calanque de l’Escu – calanque d’En-Bau (4/4)

Seconde journée à vadrouiller dans les calanques de Marseille. Aujourd’hui, je suis d’abord du côté de Cassis pour repartir vers Marseille, la calanque de l’Escu et son fameux parcours aérien (Corniche du Pécheur et le Pas du Bénitier). Il fait encore plus beau qu’hier….si si c’est possible !

Calanque de Port-Pin : ma préférée ! Petite plage encadrée de pins, calme et paisible (en tout cas en ce début de décembre), eau transparente, roche à même la mer… j’adore. J’adore tellement que j’y reste un bon moment quand j’essaie de suivre le littoral et rejoindre la calanque d’En-Bau… Ma rando se transforme alors en varappe et après plusieurs goutes de sueurs froides, je rejoins sagement le sentier que j’ai bêtement délaissé… Enfin, c’était intense mais beau ! A noter la petite attraction du coin : le trou du souffleur, que je trouve par hasard, bien que vu dans le topo (cf vidéos, c’est particulier).

Calanque d’En-Bau : un canyon dans la mer ! A voir absolument. La plage reste moins douillette que celle de Port-Pin, que je préfère par son côté intimiste.

Retour en voiture vers Marseille et son lieu-dit Callelongue pour marcher vers la calanque de l’Escu. Le parcours est intéressant puisqu’il passe par « des passages aériens et descente vertigineuse », explique le topo. La dangerosité de ces passages (Corniche du Pécheur et le Pas du Bénitier) ainsi que les termes employés par le topo sont légèrement exagérés (bé oui couillon, tu es à Marseille), mais ils restent tout de même l’attraction la plus marquante de cette rando, surtout de nuit. Ils sont en fait une sorte de via ferrata puisqu’on y est guidé par un cable. Je m’y amuse un peu (cf vidéos), y fait des aller-retour…puis je rentre dans la nuit, comme cela devient mon habitude dans mes randos sympas 🙂

« de 2 »

5 déc – Sermiou & Morgiou (4/4)

Je vois le panneau Marseille sur l’autoroute : oh… pourquoi ne pas se faire les calanques ? C’est ainsi que mes 2 journées sur ce parc naturel se sont programmées. Et j’ai bien fait car je ne m’attendais pas à tomber sur pareil site en venant randonner ici.

Entre les bouchons de la ville(pfff…) et la mer à quelques centaines de mètres de moi, je suis totalement dépaysé. J’ai la chance (encore) d’avoir un temps magnifique avec moi et c’est en short/tee-shirt que j’entre dans le parc proprement dit : « Immense ce parc !! », puis « magnifique ce parc !! ». Au bord de la commune de Marseille, trône-ici ces calanques « immenses » et « magnifiques ». Sermiou est un village de bord de mer, constitué essentiellement de maisons de vacances et déserté par leurs riches propriétaires qui ne chérissent apparemment pas cette saison de fin d’automne. Son côté rustique a heureusement été préservé et la calanque, dans laquelle il est encré, enjoliverait un immeuble béton de 20 étages. Je lui préfère tout de même le paysage qui l’entoure. Quant à Morgiou, il s’agit d’un petit village portuaire, également encré dans une calanque, mais qui semble, lui, habité par des locaux, peu nombreux et peu accueillants en cette morte saison. Je lui préfère aussi et largement le paysage qui l’entoure.

Très belle journée et très bonne surprise en découvrant ces calanques. Je pars pour Cassis, prochaine étape pour randonner dans ces calanques.

3 déc – sentier du Blanc Martel – sentier de l’Imbut (4/4)

Me voilà revenu dans les gorges du Verdon pour y effectuer ma boucle. J’étais venu randonner ici fin octobre, la sécheresse sévissait tellement en cette période que même les buis avaient cramé, chose qui n’était pas encore arrivée dans la région. Aujourd’hui et en ce début de décembre, la neige recouvre une bonne partie du paysage. La route pour accéder au chalet de La Maline (point de départ du sentier touriste du Blanc Martel) n’est pas encore déneigée. C’est d’autant plus inattendu pour moi qui randonnait dans ce site en short + tee-shirt il y a à peine plus d’un mois. Le soleil est au rendez-vous, le ciel est bleu et je me régale à l’avance de ma future délicieuse journée. Déjà sur le trajet en voiture et dans la neige jusqu’au chalet, je suis comme un gamin qui découvre cette neige pour la première fois.

Après avoir mon temps avec un chat qui sert à rien, je pars sur le sentier enneigé du Blanc Martel pour rejoindre la Mescla, petit balcon au bord du Verdon qui offre une beau panorama sur les gorges homonymes. Murielle, avec qui j’avais randonnée en octobre, avait pris des photos. J’essaie donc de prendre quelques unes des miennes avec le même cadrage pour comparer les 2 saisons. C’est très surprenant… Après la Mescla, je pousse encore un peu sur le sentier du Blanc Martel pour faire ensuite demi-tour car je veux me faire le sentier de l’Imbut dans la foulée, et je dois revenir sur mes pas pour le rejoindre. Le sentier de l’Imbut est un parcours accidenté qui suit les méandres creusés par le Verdon. On y admire sans cesse ses eaux verdoyantes et l’itinéraire (plus technique que celui du Blanc Martel) reste, à mon goût, plus spectaculaire et impressionnant.

Le retour vers l’Imbut sera rapide : mes enjambées sont rythmées, je cours même un peu pour gagner du temps. C’est la pleine forme et j’ai déjà pris le temps d’admirer le paysage à l’aller. J’atteins la passerelle qui me permet de rejoindre la rive gauche du Verdon et le sentier de l’Imbut quand je m’aperçois que le sentier (et d’ailleurs la passerelle elle-même) est fermé pour travaux de sécurisation. Des chutes de pierres régulières rendent notamment le trajet dangereux. En octobre, le sentier devait déjà être fermé pour les mêmes raisons, mais les travaux n’avaient pas commencés et aucune barrière n’était installée. Aujourd’hui, 2 barrières sont placées de chaque côté de la passerelle pour bloquer le passage. Or, je n’ai pas fait tout ce chemin pour rien. Je décide donc d’user de mon Opinel pour me permettre de passer. Je n’ai finalement qu’à couper un seul câble pour rejoindre mon itinéraire (je m’excuse auprès de la société qui mène les travaux, mais au vu de ce que je trouverai ensuite sur les lieux des-dits travaux, je crois que l’on me pardonnera ma soif…).

Sur ce sentier, je m’amuse comme un fou : succession de montées et de descente, caillasse, chemin technique, rapide…bref c’est ma marche. Et malgré un soleil étincelant que je ne verrais plus car je marche dans ces gorges étroites où il ne passe pas (en tout cas en cette saison), le paysage qui m’est donné est magnifique. L’eau du Verdon est verte et translucide, la roche est couverte d’un léger manteau de neige et les falaises semblent avoir été dessinées par un grand maître. Seul bémol, je suis effectivement constamment à l’ombre et ce sera difficile de restituer sur photo ce que j’admirerai aujourd’hui. J’atteins le point de destination que je me suis fixé peu avant la nuit : le Chaos de l’Imbut, un enchevêtrement et un dédale de roches énormes, parfait endroit pour déjeuner quand le soleil est au rendez-vous (cf moi d’octobre). Petite vidéo, puis je reste un bon moment pour apprécier ce Chaos et la roche qui le forme. Je repars juste avant la tombée de la nuit pour ne pas perdre une goute de cette journée.

Mon retour du Chaos de l’Imbut vers la passerelle, ensuite toute la remontée vers le chalet de La Maline se fait, comme prévu, presque entièrement de nuit. J’y prends autant de plaisir que tout ce que j’ai pu marcher aujourd’hui. Seul, comme souvent… pas un chat, pas même un chat qui sert à rien. Cette journée fut un délice.

2 déc – cime du Cheiron (3/4)

Aujourd’hui j’avais prévu de rejoindre les gorges du Verdon pour y refaire 1 à 2 randos déjà effectuées au mois d’octobre. A ce moment-là, la région du Verdon était encore sous le coup de la sécheresse. Ca ne devrait plus être le cas aujourd’hui et marcher sur les mêmes sentiers redécorés me tenait à coeur. Ce furent mes premières randos dans cette aventure et ca me paraissait une bonne idée de « boucler la boucle ». En voyant la météo peu clémente, je décide de repousser d’une journée. Pourquoi ne pas se rapprocher et rouler jusqu’à la vallée du Loup ? Je trouverais bien de quoi y remuer mes pattes.

Pour une rando « de secours », j’ai beaucoup de chance. Je marche dans la neige nouvellement tombée de cette nuit. La « fraiche » reste quand même plus facile à marcher qu’une neige de plusieurs jours, durcie par le froid et surface glacée par le vent. « Plus facile » ne veut pas dire « facile » : je dois sagement abandonner l’idée d’accéder à la cime du Chéron. Je dois malheureusement m’arrêter au col précédent le sentier en crêtes qui mène à cette cime. La neige est bien plus importante que prévue et un vent glacial souffle en rafale. Au col, je trouve un abri pour manger (promptement car il fait très fort même sans vent). Je ne suis pas si déçu de laisser dernière moi le point d’orgue de la rando. Depuis 1 heure, je commence vraiment à avoir froid et je crois avoir eu largement mon quota de marche dans la haute neige. Demi-tour dans la poudreuse…

Malgré tout, j’étais bien assez satisfait du spectacle naturel offert aujourd’hui. Ce fut une sage journée 😉

1 déc – circuit de la Déa (1/4)

Cette rando n’en est pas une : une trop grande partie du parcours se fait sur piste de 4×4. Le trajet pour y accéder comporte lui aussi 1h de roulage sur des pistes de 4×4 caillouteuses, de quoi bien défoncer son véhicule. Heureusement, j’ai eu droit à de nombreuses apparitions animalières ainsi qu’aux premières neiges de basse altitudes de la région, magnifique spectacles où les flocons sont entre grêle et neige. Je ferais mon possible pour ne garder que ces quelques bons souvenirs de cette vrai-fausse randonnée.

30 nov – circuit de Fontanalbe (4/4)

Randonnée facile mais complémentaire à celle effectuée dans la vallée des Merveilles. Je devrais y retrouver neige (qui finalement me manque), peintures rupestres, lacs et beaux panoramix.
Moins merveilleuse que celle qui porte ce nom, cette vallée reste tout de même de toute beauté. Le beau temps est au rendez-vous malgré un seul et unique nuage qui me cache régulièrement le soleil. Ces 2 compères ne cesse de s’éloigner l’un de l’autre pour s’attirer à nouveau, me laissant très régulièrement à l’ombre et au froid. Qu’importe, j’ai mon plein de soleil et je suis occupé à contempler le paysage parsemé de petits lacs gelés. Je remercie tout de même le soleil qui restera à découvert et m’accompagnera pour mon déjeuner en bordure de lac. C’est d’ailleurs le seul moment où je croiserais d’autres randonneurs. Mais le fait marquant de cette journée, ce sont les rencontres animalières avec plus d’une vingtaine de chamois qui se sont offerts à mes yeux. Merci les gars.

Je pourrais le répéter pour chaque topo de randos : la plupart d’entre-elles se déroule sans rencontre aucune. Je marche seul comme dirait l’autre, et ça ne me dérange en rien. Les exceptions se font lors des week-end, où je peux croiser quelques locaux. Mes compagnons sont le soleil, le ciel et la terre ;)…. mais aussi et surtout les lumières d’automne, parfois les premières neiges hivernales, et maintenant la faune locale qui semble trouver ma présence moins troublante. Bah me suis bien lavé pourtant ! Je sens plus le bouc bordel ??!? Quoiqu’il en soit, l’automne reste une belle saison pour randonner, même si plus difficile que celle du printemps. 

29 nov – circuit de la Carleva (2/4)

Je change de vallée pour celle de la Roya. Sauvage et rurale peuvent définir cette rando qui contraste avec celles effectuées dans la neige. Je commence à croiser beaucoup d’animaux sauvages sur mon passage. Ils redescendent souvent les flancs de montagne, sentant le froid arriver je pense. L’ouverture de la chasse semble parfaitement coïncider avec cette période de semi-migration, hasard ou pas ?
Encore du soleil ! Mais où est passé le mauvais temps ?? Quelques nuages timides se forment en fin de journée….arrive-t-il ?