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10 déc – autoroute près de Toulouse

Merci encore à Martin & Moutilde qui m’ont accueilli (d’toute façon, z’avaient pas le choix;)) une nouvelle fois chez eux.

A louper le coche pour skier dans les Pyrénées, a va plus faire très beau dans le coin, a envie de marcher = retour à l’Est. Je suis sur l’autoroute près de Toulouse (donc pas loin) quand, dans le brouillard et au moment où je double, un accident qui venait de se produire (semble-t-il puisque pas indiqué) a provoqué un suraccident. La voiture que je doublais pile et se met à faire un tête-à-queue. Je n’ai pas beaucoup de temps pour me coller à gauche et tenter de passer entre la glissière de sécurité et la voiture retournée à ma droite. Au final je n’ai pas fait grand chose mais simplement choisit d’éviter plutôt que de piler. Mon nouvel hobby où je me retrouve la boule dans une jeu de quilles ne finit pas trop mal pour moi. Aucun strike heureusement mais malheureusement, même collé à la glissière (qui a repeint mon aile arrière gauche), je percute tout de même la voiture en tête-à-queue, ou plutôt c’est ma roue avant droite qui la percute. Un peu de carrosserie, mais c’est surtout le train avant qui a reculé de 10 cm : à peine à quelques millimètres du passage de roue, la roue vient le frotter quand je freine ou tourne les roues.

Le mieux est de retourner d’où je viens. Je roulerai sur les petites routes pour revenir casser les pieds à Martin & Moutilde, hihi:). Il est dimanche soir 22h et mon tél est tout aussi HS que ma tablette (bizarre tiens…), je m’arrête donc à un McDo, seul office ouvert, pour emprunter un tel et envoyer un mail dans lequel je préviens de mon retour prochain suite à cette mésaventure. Ca roule beaucoup moins bien comme ça, forcément. La voiture part à droite quand je ralentis et à gauche quand j’accélère. J’ai un peu le mal de mer quand j’arrive vers minuit. Martin La Gadoue, qui a réceptionné mon mail, m’attend tranquillement sur le canap. Quelques mots échangés sur cet mail écrit à la hâte, légèrement incompréhensible car bourrés de fautes de frappe, puis direction dodo.

Le lendemain, je vérifie la casse de plus près sur la voiture en virant la roue. Étonnamment, seul le triangle de suspension est mort, bien tordu. En pâte à modeler sur cette voiture ou quoi ? Aucun autre élément du train ne semble touché. Pas de fuite sur l’amortisseur. Les 2 heures de route la veille, à rouler de travers, suffisaient à le faire suinter dans le cas où il aurait été arqué, même très légèrement. Pas de craquelure non plus dans la peinture intérieure de carrosserie, ce qui indiquerait une soudure déchirée et un châssis déformé. Le pneu n’a même pas une hernie. Bref, c’est très surprenant comme choc, mais ça m’arrange. Les jours suivants, je m’active pour chercher une casse-auto, trouver la pièce en pâte à modeler, faire la vaisselle, et réparer la voiture qui sera démontée sur le parking du centre-ville d’Arudy, grâce aux outils du mari de l’amie de mon pote Martin. Merci Françoise et son mari. 18 coups de marteau plus tard et un parallélisme réglé à l’oeil, la voiture est toute neuve !

30 nov – circuit de Fontanalbe (4/4)

Randonnée facile mais complémentaire à celle effectuée dans la vallée des Merveilles. Je devrais y retrouver neige (qui finalement me manque), peintures rupestres, lacs et beaux panoramix.
Moins merveilleuse que celle qui porte ce nom, cette vallée reste tout de même de toute beauté. Le beau temps est au rendez-vous malgré un seul et unique nuage qui me cache régulièrement le soleil. Ces 2 compères ne cesse de s’éloigner l’un de l’autre pour s’attirer à nouveau, me laissant très régulièrement à l’ombre et au froid. Qu’importe, j’ai mon plein de soleil et je suis occupé à contempler le paysage parsemé de petits lacs gelés. Je remercie tout de même le soleil qui restera à découvert et m’accompagnera pour mon déjeuner en bordure de lac. C’est d’ailleurs le seul moment où je croiserais d’autres randonneurs. Mais le fait marquant de cette journée, ce sont les rencontres animalières avec plus d’une vingtaine de chamois qui se sont offerts à mes yeux. Merci les gars.

Je pourrais le répéter pour chaque topo de randos : la plupart d’entre-elles se déroule sans rencontre aucune. Je marche seul comme dirait l’autre, et ça ne me dérange en rien. Les exceptions se font lors des week-end, où je peux croiser quelques locaux. Mes compagnons sont le soleil, le ciel et la terre ;)…. mais aussi et surtout les lumières d’automne, parfois les premières neiges hivernales, et maintenant la faune locale qui semble trouver ma présence moins troublante. Bah me suis bien lavé pourtant ! Je sens plus le bouc bordel ??!? Quoiqu’il en soit, l’automne reste une belle saison pour randonner, même si plus difficile que celle du printemps. 

9 nov – réveil enneigé & cirque de Gavarnie (3/4)

Dormi sur le gigantesque parking du pont d’Espagne avec comme pour seul véhicule : le mien, je me réveille dans un igloo. Il fait 3 degré dans la voiture qui a pris 30 cm de hauteur grâce à la neige tombée cette nuit. Chaîner va-t-il être nécessaire pour sortir du parking et descendre les 8 km jusqu’à la station des Cauterets ?

Direction le cirque de Gavarnie. Croyant avoir affaire à un site attrape-touriste et au vu du temps gris, je pars en mode « pas rando », sans sac ni appareil photo. Le chemin est effectivement très inintéressant, mais le cirque de Gavarnie en est par contre une belle chute. Un site très touriste effectué hors saison et seul : c’est agréable. Je vais auprès de 2 des chutes d’eau englobées par le cirque. La principale, qui mesure 422 mètres, est entièrement entourée de neige. Des blocs de glace tombent du haut de la falaise, faisant un bruit extrêmement lourd lors de l’impact. Impressionnant. Je sillonne le cirque un bon moment avant de repartir juste avant la tombée de la nuit. Je ne regrette pas d’avoir fait ce détour avant mon départ pour les Alpes.