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Février 2018 – côte atlantique

Pour revenir vers Paris (ce ne sera pas définitif..), je ne vais quand même pas prendre l’autoroute !! ;).
Alors je fais toute la côte atlantique depuis le pays Basque. Moins de montagne, plus de mer…

27 déc – pause technique et grosse pluie

Laverie, matelas percé rafistolé avec de la Glue et du PQ, et autres petits problèmes à résoudre…

NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.

7 déc – station de ski des Cauterets

Beau temps et neige fraiche… j’entends les pistes de ski crier mon nom !!!
Bah non, j’arrive trop tard à la station des Cauterets. Hahahaha !!!!! Pffff….. Sans compter qu’il faut que je loue le matériel puisque resté à Paris, la demi-journée est déjà bien entamée et son forfait à peine moins cher que celui de la journée. Je ne suis pas bien fortuné en ce moment et skier 2 heures à ce tarif ne m’est pas permis. Je fais mon plus grand sourire barbu à la guichetière qui vend les ski-pass et m’en vais en trainant les pieds le plus possible en espérant qu’elle prenne pitié de moi. J’hésite même à lever les bras au ciel… Bon, certainement que j’aurais dû me raser quelques poils de barbe avant de venir car rien n’y fait, j’ai beau macérer dans la soupe de neige en face du guichet, avec un air faussement malheureux, la gentille guichetière ne prête pas attention à moi, pfff…. Et ces bien-chanceux qui me narguent en passant devant moi avec leur ski. Même le soleil me fait un sourire moqueur ! En haut des montagnes, la neige lointaine scintille comme un trésor inaccessible. Bouououh, je regagne ma triste voiture et direction le pont d’Espagne qui n’est pas loin et me remémorer de bons souvenirs de rando. Arrivé au pont d’Espagne : les barrières de payage sont baissées = entrée/parking 6€50. Ok donc la saison hivernale est démarrée = demi-tour. Pas au top cette journée je crois ;). Il est un peu plus de 16h : sieste en mode « déprimage ». Wifi pas loin, j’envoie un mail à mon pote Martin pour savoir si je peux venir boire le coup et noyer mon pseudo-chagrin dans la Trouspinette. Martin (La Gadoue) & Moutilde (sa femme bio) sont à un peu plus d’une heure de route. Rien de tel que de casser les pieds à des potos pour arrêter le cafard d’une pas-top journée 😉

Je sors de sieste en début de soirée avec une réponse positive de Martin qui m’invite à une « soirée meuf » ! La voiture est déjà en train de fumer !!! Vroom, vroom… Martin La Gadoue est le seul gars que je connaisse dont le clavier de tél possède une touche B à côté de la touche M : son doigt « aurait ripé » et ce n’est pas une « soirée meuf » mais une soirée beuf. Mouais….. On prend donc son cajon et une paire de baguettes de batterie et direction la soirée Beuf.

Et bien je me suis bien amusé dans cette soirée Beuf originale, où les morceaux d’impro sont dirigés par un(e) chef d’orchestre. J’ai fait du bruit à la batterie et Martin encore plus avec son cajon. Je n’ai pas trop suivi les instructions de la chef d’orchestre qui faisait des gestes incompréhensibles avec ses bras. Le manuel de « comment qu’on reconnait les gestes du chef d’orchestre » était à dispo au bar mais, aucune distance, aucun dénivelé, aucune balise n’y étaient relevés. Pas top ce topo, je l’ai vite refermé. Au moment où la chef d’orchestre s’est mise à agiter les bras jusqu’au plafond et que Martin se marrait en me regardant, j’ai compris que ce n’était plus à mon tour de faire du bruit 🙂

 

4 déc – route des crêtes (4/4)

La route des crêtes est un circuit à effectuer en voiture qui offre différents belvédères. Grand panorama sur le Grand Canyon du Verdon assuré et c’est ce que je décide de (re)faire aujourd’hui. Ce ne sera pas une rando, mais je n’ai pas tout à fait envie de quitter la région.

Avec un enneigement à faire fuir une dameuse (bon peut-être moins que ça…), la route des crêtes, qui peut recevoir des centaines de touristes en période estivale, est aujourd’hui déserte. Je ne suis équipé mais je ne veux pas chaîner les roues de la voiture… pas marrant. Je dois m’y reprendre à 6 reprises pour passer les quelques lacets et monter jusqu’au premier belvédère. Quand je me retrouve à patiner, les roues enfoncées dans la neige, je fais marche arrière jusqu’à une zone où le bitume apparait (soit plus d’1 kilomètre en arrière…), seul endroit où je peux prendre de la vitesse : j’appelle ça ma rampe de lancement….bref, je m’amuse.

Belvédère atteint, je suis rejoint par 2 photographes animaliers (Patrick et sa soeur que je salue), qui viennent « shooter du rapace ». En effet, vers 12h, des vautours ont l’habitude de danser avec les vents « chauds » ascendants du canyon et ce belvédère est un parfait endroit pour les photographier. Tous 2 très sympas, je reste finalement la quasi journée avec eux à discuter de tout et de rien, déjeuner, mais surtout à attendre qu’un vautour prenne la pause ! La patience de Patrick n’est que très peu récompensée car il ramène peu de clichés intéressants, semble-t-il. Et pour cause, les vautours sont fainéants aujourd’hui et restent souvent à distance, trop loin pour être immortalisé sur une photo. De mon côté, je passe une très bonne journée en leur compagnie. De toute manière l’objectif-photo de mon téléphone qui téléphone pas, ne rivalise pas avec le zoom 500 mm, 8 kg de Patrick.

27 nov – pause migraine

J’étais censé partir ce matin de chez Marjorie qui m’avait accueilli avec Philippe la veille. Mais aujourd’hui une nouvelle migraine tambourine dans ma tête. Vraiment pas en état de faire autre chose que de ne rien faire, je reste au lit et laisse mourir cette journée. Très simplement, Marjorie m’accueille une nouvelle fois pour une nuit de repos chez elle. Le soir, elle s’estompe heureusement, rendant ma compagnie plus agréable.

20 nov – pause technique

Je suis en ville et pas mal de choses sont à réparer, refixer ou bidouiller. Je dois également faire un passage à la laverie. Un petit nettoyage de mon hôtel véhiculé ne sera pas non plus de trop. En plus d’une migraine qui monte et qui ne me quittera pas jusqu’au lendemain, c’est une bonne occasion pour faire de cette journée, un pause technique. La ville, ça sent pas très bon, je dormirai ce soir en montagne.

1 nov – en route vers les Pyrénées

Aujourd’hui je change de région. Avant de partir, je fais tout de même le circuit touristique des « routes des crêtes », en voiture.  Cette route est parsemée de belvédères avec vue sur le grandiose Grand Canyon du Verdon. Quand je m’arrête pour le premier d’entre eux, le parfait touriste que je deviens alors craint de se faire « couillonner ». Absolument pas. Cette route des crêtes est parfaitement complémentaire aux sentiers pédestres qui parcourent le Verdon. Le panorama offert par beau temps (très très beau temps hihihi) est non seulement magnifique mais unique, aux sommets des falaises hautes de 700 mètres. Une dizaine de belvédères se succèdent sur plusieurs kilomètres, pour assurer au touriste un renouveau visuel. A faire donc.

Oubliant ma géographie française, je décide que les plus proches montagnes du Verdon sont… les Pyrénées. Pas mécontent d’optimiser mon trajet pour économiser mon couteux or noir raffiné, je commence à rouler. Petit détour vers Argeles, puis direction la Cerdagne.

26 oct – départ de Paris

Au début du mois de Juillet, je fais mon sac pensant faire la route maritime de l’atlantique. Finalement les circonstances ont fait que je ne pars qu’aujourd’hui 26 octobre. Mon sac n’est pas défait et n’a d’ailleurs pas bougé, trainant dans mon salon. J’y échange maillot de bain et serviette de plage contre pantalon de rando et polaire. Palme, masque, tuba seront eu aussi troqués contre chaussures et sac de rando. Impossible de retrouver mon atlas routier Michelin, mais suis tombé sur GPS dans bordel. Ca le fera. J’embarque couette, bon duvet et direction le sud sans trop savoir où, en tout cas pour randonner. Volontairement je n’embarque ni téléphone portable, ni appareil photo avec moi (enfin c’est ce que je croyais). Je préfère randonner coupé de tout ça. Les images ne seront que dans ma tête.

Des jours plus tard (le 8 novembre), je trouverai un smart-phone dans mon sac de voyage, coincé entre 2 pulls et oublié depuis qu’il avait été mis là début juillet. C’est une merde que j’avais acheté 39 euros pour tester la « responsivité » des sites internet que je codais. Bref, pas de carte SIM, mais il fait appareil photo et au final, même si cela change la qualité d’une marche sportive (à force de s’arrêter pour shooter), je suis heureux de rapporter ces photos et de les partager sur ce pseudo-blog qui n’existe que grâce à elles. 

Je roule depuis 2 heures quand je me décide à chercher une destination. Je m’étais intéressé aux gorges du Verdon il y a peu : banco ! Je programme ça sur mon vieux TomTom GPS bombé et vieux de 10 ans.

Je dors sur l’autoroute dans une aire de repos au beau milieu des routiers et de leur machine roulante. Je suis l’unique voiture dans ce dortoir de poids lourds, c’est glauque. Pas préparé, je dors en travers du siège arrière, c’est super glauque. On verra pour l’agencement de la chambre plus tard.

Excellente nuit recroquevillé sur mon siège arrière de 1m50. Désembuage puis retour sur la route pour atteindre le Verdon.