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4 déc – route des crêtes (4/4)

La route des crêtes est un circuit à effectuer en voiture qui offre différents belvédères. Grand panorama sur le Grand Canyon du Verdon assuré et c’est ce que je décide de (re)faire aujourd’hui. Ce ne sera pas une rando, mais je n’ai pas tout à fait envie de quitter la région.

Avec un enneigement à faire fuir une dameuse (bon peut-être moins que ça…), la route des crêtes, qui peut recevoir des centaines de touristes en période estivale, est aujourd’hui déserte. Je ne suis équipé mais je ne veux pas chaîner les roues de la voiture… pas marrant. Je dois m’y reprendre à 6 reprises pour passer les quelques lacets et monter jusqu’au premier belvédère. Quand je me retrouve à patiner, les roues enfoncées dans la neige, je fais marche arrière jusqu’à une zone où le bitume apparait (soit plus d’1 kilomètre en arrière…), seul endroit où je peux prendre de la vitesse : j’appelle ça ma rampe de lancement….bref, je m’amuse.

Belvédère atteint, je suis rejoint par 2 photographes animaliers (Patrick et sa soeur que je salue), qui viennent « shooter du rapace ». En effet, vers 12h, des vautours ont l’habitude de danser avec les vents « chauds » ascendants du canyon et ce belvédère est un parfait endroit pour les photographier. Tous 2 très sympas, je reste finalement la quasi journée avec eux à discuter de tout et de rien, déjeuner, mais surtout à attendre qu’un vautour prenne la pause ! La patience de Patrick n’est que très peu récompensée car il ramène peu de clichés intéressants, semble-t-il. Et pour cause, les vautours sont fainéants aujourd’hui et restent souvent à distance, trop loin pour être immortalisé sur une photo. De mon côté, je passe une très bonne journée en leur compagnie. De toute manière l’objectif-photo de mon téléphone qui téléphone pas, ne rivalise pas avec le zoom 500 mm, 8 kg de Patrick.

1 déc – circuit de la Déa (1/4)

Cette rando n’en est pas une : une trop grande partie du parcours se fait sur piste de 4×4. Le trajet pour y accéder comporte lui aussi 1h de roulage sur des pistes de 4×4 caillouteuses, de quoi bien défoncer son véhicule. Heureusement, j’ai eu droit à de nombreuses apparitions animalières ainsi qu’aux premières neiges de basse altitudes de la région, magnifique spectacles où les flocons sont entre grêle et neige. Je ferais mon possible pour ne garder que ces quelques bons souvenirs de cette vrai-fausse randonnée.

25 nov – tour du mont Falourde (2/4)

Comme à habitude je choisis ma rando du lendemain après (ou avant d’ailleurs) mon repas du soir, après quoi je roule pour arriver sur place et repérer mon départ. Seulement ce soir, impossible de trouver ce départ représenté par la balise 191. Je crains une erreur de chiffres comme cela arrive souvent sur les topos. Il ne fait pas tout à fait nuit quand ma recherche (à pied) me conduit au village médiéval de Bairols dont les rues exclusivement piétonnes, étroites et pavées m’attirent au point que je fais plusieurs fois le tour du village et que j’en oublie ma balise. Le village est perché en haut d’une falaise, donnant à chaque fenêtre de chaque maison le bénéfice d’une partie d’un panorama à 360 degrés. Partout, où que j’aille, j’entends de l’eau. Pourtant, aucun cours d’eau ne vit ici. Non, les ruelles sont simplement parsemés de fontaines, lavoirs, décorations ruisselantes. J’arrive trop tard et ne peut donc qu’imaginer ce même village éclairé par son soleil d’automne : de quoi en tomber amoureux. Demain peût-être ?

Bon elle est où ma balise 191, bordel ? Tout simplement plus bas au bord de la route sinueuse qui mène au village. C’est le lendemain matin que je finis par tomber dessus. La marche sera longue : il y a pas mal de dénivelé, pas mal de kilomètres à parcourir et j’ai les jambes lourdes aujourd’hui. J’avance un peu au ralenti en mode « pas dedans ». Je rejoins le village de Bairols de nuit, un peu déçu de ne pas avoir le temps de le visiter au soleil. Et demain est un autre jour de rando. Les « visites villageoises » sont un bonus, pas un but.

Cette journée est marquée par le brouillard. Enfin un temps que c’est pas le beau temps !! Ca change, et si ce n’est pas pour de la grisaille morose : je prends !! Bien qu’en mode « pas dedans », je suis comme un gamin quand je vois le brouillard épais monter ou bien lorsque je le surmonte assez pour l’admirer sillonner les vallons. En prime, j’aurais droit à de nombreuses rencontres avec les quadrupèdes locaux. Fabuleuse journée.

Délire au 61 à St Germain L.A. avant de partir en trip rando…

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Avant de partir en mode randos-voiture, j’ai passé presque 2 mois à faire des constructions et des mises en scène dans toutes les pièces et dans tous les meubles de ma baraque au 61 de St Germain L.A. : Rasta Bouddha, fausse scène de crime d’un cambrioleur défenestré, distributeur de bouffe pour mon piranha, fausse bombe à retardement, fausse télé, concert du groupe reformé (de) Téléphone(s), instruments à percussion, pièges en tout genre, constructions hydrauliques, parcours à effectuer dans le but de retrouver un objet secret et caché dans le cachot d’un château à 15 min à pied de chez moi, etc… le tout sans percer de trou dans les meubles et assemblé uniquement avec de la récup, emballages, détritus… La leitmotiv : ne pas utiliser l’électricité pour faire fonctionner ces rouages (bascules, contre-poids, crémaillères, etc…).

Étape insolite et inattendue : l’Annapurna (petite blagounette envoyée à quelques uns…)

J’ai fait l’Annapurna jusqu’au camp 2 !!!