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23 nov – gorges de Daluis (3/4)

Tout près des gorges du Cians, je m’attendais à voir ici le même paysage. Ce n’est pas le cas. Les gorges de Daluis sont plus escarpées et plus étroites, rendant le site plus attrayant que dans la vallée d’en face. La route qui longe ces gorges est également plus attirante : tunnels, panorama, rocher touristique.
Belle promenade avec un parcours en balcon qui offre une traversée dans les fameuses roches rouges. Point d’arrivée au belvédère avec une magnifique vue panoramique et vertigineuse. Je ne regrette vraiment pas d’avoir choisi de parcours.

22 nov – corniches du Cians (3/4)

Grand circuit, longue marche sportive et dénivelé conséquent pour cette rando aux multiples visages : neige, immense prairies, caillasses, forêts…
Les lumières d’automne sont à l’ordre du jour et j’en profite pleinement (mon appareil photo aussi). Ces lumières basses donnent de parfaites ombres naturelles, dernières retouches aux tableaux peints par la nature. Immense et majestueuse journée dans ce parcours acrobatique.

21 nov – gorges du Cians (3/4)

Pas très en forme aujourd’hui, après une nuit à attendre que la migraine de la veille s’estompe. Je visite les gorges du Cians au travers de l’ancienne route touristique. Je fais tout de même une petite rando de 3 heures dans ces mêmes gorges. La marche m’aère la tête et je me sens mieux. Au soir, je suis prêt pour la vadrouille du lendemain.

20 nov – pause technique

Je suis en ville et pas mal de choses sont à réparer, refixer ou bidouiller. Je dois également faire un passage à la laverie. Un petit nettoyage de mon hôtel véhiculé ne sera pas non plus de trop. En plus d’une migraine qui monte et qui ne me quittera pas jusqu’au lendemain, c’est une bonne occasion pour faire de cette journée, un pause technique. La ville, ça sent pas très bon, je dormirai ce soir en montagne.

19 nov- circuit du Castellet (2/4)

Seconde journée rando préparée par Murielle.
Vince : bah na rien foutu lui. Juste été malade en voiture et lacé ses chaussures pour marcher…

Départ de Saint Jeannet pour le circuit du Castellet qui n’a rien à voir avec celui auquel nous avions été en moto ;).

18 nov – massif de l’Esterel (3/4)

Un commerçant de la vallée de la Roya, à qui j’achète du jambon, me prête gentiment son téléphone pour appeler Murielle qui m’avait pris en stop dans le Verdon (nous avions finalement randonner ensemble, accompagné de son ami Pierrot). Comme elle me l’avait proposé, elle m’accueille chez elle en toute simplicité et nous ferons 2 journées de rando. J’emboiterai son pas sans me préoccuper du parcours : plaisant. C’est aussi l’occasion pour moi de bénéficier des commodités de la civilisation moderne (douche, lit, repas chaud, douche et aussi la douche). Merci Murielle.

Les roches de l’Esterel n’étant pas assez rouges à mon goût, je décide de les repeindre avec quelques centilitres de mon hémoglobine. Pour ça rien de plus simple, prendre une photo et ranger l’appareil tout en repartant dans le sens de la marche avec vigueur, entrain, et totale non-maîtrise du demi-tour pied gauche. Plusieurs fois je me suis fait la réflexion : « bordel, regarde où tu marches quand tu ranges l’appareil, il va t’arriver des bricoles ! ». Et bien les bricoles sont arrivées : glissage franche sur cailloux pas attaché à la montagne + amortissage de la chute avec nez sur autre cailloux, celui-ci attaché à la montagne mais pas moelleux du tout. Résultat : dans les vapes un bon moment, roches de la montagne effectivement plus rouges qu’avant mon arrivée, et puis surtout l’air d’un con à se planter la tronche sur une promenade dans l’Esterel à la haute altitude de 320 mètres, après avoir éviter les plaques d’avalanches, les glissades vertigineuses, l’ours polaire des Pyrénées et les cris de randonneuses outrées par mon odeur caverneuse. 

17 nov – vallée des Merveilles (4/4)

Rare rando que j’aurai prévue à l’avance, la vallée des Merveilles est un vaste cirque classé monument historique. Destination phare de nombreux touristes en saison estivale, je ne croiserai pas un chat en ce jour du 17 novembre. Paysages grandioses, nombreux lacs, sculptures rupestres et… beaucoup de neige en perspective.

Au final : marche facile, pleine journée en solitaire sous le soleil et dans la neige, paysages largement à la hauteur du nom que porte la vallée. Retour avec les yeux émerveillés !

16 nov – forêt de la Maïris – cime de la Calmette (2/4)

Une fois n’est pas coutume, je me suis perdu puis complètement perdu dans cette rando-promenade, qui devait être une marche tranquille suite aux éprouvantes 3 dernières journées.

Il semble que je me sois perdu à l’aller parce que de nombreux et importants éboulements sur le sentier auraient enterrés des balises du sentier. Disons que j’ai le bénéfice du doute sur ce parcours ? Une longue piste lancinante sur une bonne partie de ce trajet aller, en plus du balisage « enterré », m’ont résolu à choisir un retour droit à travers bois. Cette escapade s’avéra être beaucoup plus proche d’une rallonge que d’un raccourci, à force de traverser les multiples vallons étroits et escarpés pour rejoindre le point de départ.

Au final : jamais vu la cime de Peïra Cava (point culminant de la rando) puisque je suis arrivé plus haut, à la cime de la Calmette (et non Bonnette comme je dis dans la vidéo…) en passant par le col de Turini. Cette cime n’est pas franchement au même endroit que celle de Peïra Cava, bref… rando tourbée, en plein la forêt. Elle me fera découvrir d’obscures granges abandonnées, dont je ne saurai sans doute jamais le nom.

NB: la route 1 voie double-sens qui mène à Camari (départ de la rando) est exceptionnelle (voir vidéo).

15 nov – circuit de Trécolpas (3/4)

Cette rando doit encore se dérouler dans la neige. Quelques faits marquants de la veille me rappellent que des guêtres sont un luxe que je peux m’offrir. Je trouve un magasin de sport tenu par une unique et belle vendeuse, qui sera au petit soin avec moi. Elle me fera d’ailleurs changer d’avis quant à ma rando du jour, qui devait être celle du circuit de Fenestre. Elle me vend donc ses guêtres, la rando du circuit de Trécolpas, ainsi que le refuge homonyme où l’on trouve la meilleure tarte au myrtilles de la région. Elle m’assure que le refuge est ouvert en cette saison morte. Elle connait d’ailleurs le gardien.

Après 2 tentatives échouées ces derniers jours, je mérite mon lac et je ne rebrousserai pas chemin cette fois-ci. Le goût de la « tarte aux myrtilles la meilleure de la région » sera mon moteur et ma motivation. Je ferais donc le circuit à l’envers pour me goinfrer au refuge, après et seulement après avoir contempler mon lac.

Au final : lac tristement gelé et accompagné d’un vent glacial, refuge fermé et woualou la tarte aux myrtilles. Mais ce fut le plus beau lac du monde !

14 nov – lac Nègre (4/4)

Dès le parking de Salèse, point de départ du parcours, neige et glace forment ensemble le tapis de marche pour cette longue journée, la plus difficile de toutes.

Cette rando, malgré un dénivelé conséquent, devait se passer sans anicroche… c’était sans compter avec la neige ! Je glisse, je patauge et après 1 heure de marche, je m’enfonce, je m’enfonce et je m’enfonce très très beaucoup. De temps en temps, je transperce la neige pour tomber dans un trou caché. A deux reprises ma jambe droite se retrouve plantée dans l’extrémité d’un rocher bien aiguisé. Bon pas grave, le froid diminue la douleur. Ici la neige n’est pas fraiche, elle date de plusieurs jours et le vent a bien eu le temps de glacer sa surface. A chaque enjambée et sans guêtres, cette surface glacée et presque rigide coupe joyeusement le bas de mes tibias, qui se retrouveront en sang à la fin de la journée. Bah pas grave, le froid diminue la douleur. Sans guêtres toujours, la neige se faufile entre le pantalon et la chaussure pour stagner au niveau des chevilles, qui resteront brulées plusieurs jours. Bof pas grave, le froid…

Je m’étais préparé à ce que la neige me cache l’essentiel du balisage et c’est bien le cas. Mais je pensais pouvoir repérer la forme sinueuse du sentier dans cet immense agglomérat de flocons. Que nenni ! Pour avancer je dois me rabattre sur des traces faites par des raquettes. Reste que les raquettes montent les pentes enneigées quand les chaussures de rando s’y enfoncent au lieu d’avancer. Un béa-bat que j’ai bien volontiers oublié… Et puis quelles traces suivre ? Me voilà donc à déambuler, à sillonner le manteau blanc, à fatiguer mes maigres pattes. Hasard ou pas, je tombe après quelques heures sur un col panneauté d’une balise numérotée, qui m’indique le lac Nègre à 15 min. Soulagement intense, car le vent commence à souffler fort et froid. 15 min ? 15 min en moto-neige oui !!! Je n’ai jamais trouvé ce lac et ce n’est pas faute d’avoir cherché pendant plus d’une heure et demie… du mauvais côté !!?! Je suis exténué quand, au moment précis et difficile où je choisis d’abandonner, je tombe sur une rare balise visible qui me fait comprendre. J’ai rejoint la balise numérotée du col grâce à des traces de raquettes qui m’ont fait croire que j’étais dans le bon sens. Erreur ! Car à ce moment-là, je rebroussais chemin vers cette même balise. Sans le savoir, je suis passé au bas du court ressaut à gravir pour rejoindre le lac (ressaut dont parle le topo). Je lui faisais dos et m’en éloignais quand j’ai trouvé la balise. Depuis, je cherche cette pente et le lac donc, du mauvais côté… Loi de Murphy ? Non. Loi de la montagne ou plutôt : loi de « suis pas les raquettes bordel » ;). Trop fatigué et la nuit qui tombe dans 1 heure, je décide de ne pas tenter le diable blanc. Retour au bercail.

Avec la neige, le chemin du retour n’est pas beaucoup plus facile en descente. J’ai aussi la bonne idée de me perdre une nouvelle fois. La nuit tombe dans peu de temps et même avec une frontale, il me sera alors difficile de retrouver mes traces aller ou celles d’une raquette. Là, le souffle d’un vent glacial qui ne vient pas de la montagne me passe dans le dos. Heureusement les raquettes me sauvent d’une nuitée à belle étoile, car ce sont leurs traces qui me permettent de rejoindre le sentier et mes propres traces matinales. Alors rassuré (et réconcilié avec la raquette), je m’aperçois que le tuyau et l’embouchure de mon camelbak se sont gelés, rendant impossible l’aspiration d’eau. J’ouvre donc mon sac pour boire à même la poche, mais il ne reste presque plus d’eau à l’intérieur. Je n’avais pas prévu autant de marche, je n’ai donc pas pris de bouteille d’eau additionnelle. Bah pas grave, je boirai l’eau d’un cours d’eau, ce n’est pas ce qui manque ici et tant pis pour la diarrhée du lendemain. Je finis par retrouver la piste de 4×4 prise à aller, que je suis censé emprunter sur quelques centaines de mètres seulement. Malheureusement dans le noir, je ne vois pas la bifurcation vers le GR qui me ramène au parking où je suis garé. Trop avancé quand je m’aperçois de mon erreur, je décide de ne pas faire marche arrière et poursuivre la piste de 4×4. Elle mènera bien vers une destination habitée. Cette interminable piste me reconduit finalement à mon parking : le GR permettait en fait de largement raccourcir ce trajet.

10 heures de marche dans la neige ou la glace : plein les pattes & plein les yeux. Avec une nature gracieuse mais hostile, son lac introuvable, un sentier souvent perdu et une marche éprouvante, cette journée sera l’une des plus marquante de mon aventure rando-voiture.

Topo vidéo en « noir & noir » et autres ci-dessous.

13 nov – circuit de la Tortisse (4/4)

Après une très mauvaise nuit, un ciel matinal bien gris, rendez-vous au hameau de Bousiéyas pour la rando de la crête de la Blanche. Malheureusement, encore une route fermée au niveau du Pra, hameau qui se résume en une vingtaine de maisons totalement à l’abandon, sorte de village fantôme dont les toits ont été transpercés par le temps. Difficile de se motiver cette atmosphère morne. Je trouve pourtant de quoi me motiver grâce au topo d’une rando qui partirait de ce coin déserté et qui permettrait de découvrir les lacs de Vens.

Le début du parcours est à l’image du hameau du Pra, tristoune à souhait. Heureusement après 1 heure de marche pour passer le premier col, la neige et le soleil se donnent rendez-vous au même moment pour m’offrir une vue panoramique et grandiose. 10 cm, 20cm, ensuite 50cm, puis sans doute plus d’1 mètre de neige, le sentier devient difficile à arpenter sans équipement approprié (guêtres, raquette ou crampons, etc…). Il devient même invisible sur les passages en balcon où je tente de m’aventurer. Il me faudra 1h pour faire quelques centaines mètres à peine, en essayant d’éviter ce que je pense être des plaques neiges. Craignant l’avalanche, je décide de passer au-dessus d’elles. J’y retrouve d’ailleurs des traces de raquettes qui me confortent dans mon choix. Je passe quelques vallons espérant voir à chaque fois la fin de ce passage en balcon, mais cela devient difficile et dangereux. En plus des plaques de neige qui peuvent se détacher, je n’ai ni crampons ni piolet et si je glisse, je dévale toute la pente. A contre-coeur, je fais demi-tour. Il me faudra presque du double de temps pour revenir sur un plancher plus hospitalier. Je n’avais pas prévu que le peu de pente serait bien plus difficile encore à descendre. A mi-parcours, mes 4 membres arrimés dans la neige, je prends une pause à un moment de doute. Je souffle et me rappelle mes quelques rudiments de marche en haute-montagne : tu t’accroches, tu vérifies, tu fais un pas, tu recommences. Je fais même quelques photos pour concentrer mon esprit sur autre chose. Sérénité retrouvée, je regagne mon accueillant plateau enneigé, pas à pas. Ai-je surestimé ou sous-estimé la dangerosité des pas que je viens d’effectuer en aller-retour ?

Je reviens au hameau du Pra accompagné du crépuscule et de quelques chamois. Déçu de ne pas être arrivé au bout, j’ai tout de même eu de bons clichés, de belles vues, de magnifiques ombres & lumières, ainsi que quelques sueurs froides dont je me souviendrais longtemps. Au final, ce fut une des meilleurs journées de ce trip rando. Je referai ce parcours, une autre fois et jusqu’au bout, avec ou sans neige…

12 nov – Caïre Gros (3/4)

Belle randonnée malgré une gadoue sur le sentier, cachée par la petite neige. La montée finale se fera donc par voie directe. Panorama à 360 degré et vent glacial à l’arrivée. Au retour, je me fais une petite séance photo en jouant sur les ombres d’automne.

11 nov – crêtes du Countent (2/4)

Malgré la dénomination « difficile » inscrit sur le topo, cette rando reste une promenade. Je décide donc d’en ajuster la route, mais… pas bonne idée car moi m’être perdu dans forêt 😉
Finalement, je retrouve le sentier originel et découvre la chute.