Alors je fais toute la côte atlantique depuis le pays Basque. Moins de montagne, plus de mer…
Février 2018 – côte atlantique
Alors je fais toute la côte atlantique depuis le pays Basque. Moins de montagne, plus de mer…
Un mois à vivre dans le Verdon.
Ses gorges, ses randos, ses vautours fauves, ses vents incessants, neige, brouillard, déluge de pluie ou soleil, tout y passé : de -3 degrés à 23 degrés pour ce mois de janvier. Hormis une boulangerie et une épicerie (qui fermera mi-janvier), tout commerce était fermé. Ce parc régional français, l’un des plus fréquenté en période estivale, est ici déserté. 1 mois en solitaire en compagnie – la plupart du temps – des vautours fauves. Quelques randos tout de même, quelques touristes ou photographes animaliers sur la route des crêtes.
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
en cours d’écriture…
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
en cours d’écriture…
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Laverie, matelas percé rafistolé avec de la Glue et du PQ, et autres petits problèmes à résoudre…
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
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Cette rando avec un dénivelé de 720 mètres ne devrait normalement pas poser problème. Mais la neige change entièrement la donne. En effectuant ce parcours le 14 novembre, j’ai pu l’apprendre à mes dépens quand mes pattes se noyaient dans une poudreuse assez haute pour cacher le sentier et son balisage. Ce jour-là il m’eût été impossible de trouver ce lac Nègre, pourtant à quelques minutes du but. Revanche !
En voyant l’arrière-pays déneigé, je suppose qu’il en est de même pour le haut-pays. Direction donc le Boréon pour retrouver la lac Nègre, perdu ce 14 novembre. Je me rends vite compte que penser « moins de neige en décembre qu’en novembre » est une hérésie. Je ne parviens même pas à mener ma voiture au parking de Salèse, départ du parcours pédestre. Depuis la ville du Boréon, les 7 kilomètres de « route » à monter sont enneigés, ou plutôt glacés. C’est inévitable, cette fois je dois chaîner. Je roule tranquille quand la chaîne gauche casse en passant sur un caniveau en travers de la route et caché par le neige. Les deux roues y sont empêtrées. 1 seule chaîne sur roue motrice revient à ne pas être équipé (or véhicule 4×4). La voiture est coincée avec une chaîne enroulée autour de son essieu gauche. Il me faut démonter la roue pour la démeler et en faire une « demi-chaîne » qui me permet de reculer le mètre nécessaire à sortir du caniveau. Mais ma bidouille de fortune recasse, s’enroule à nouveau autour de l’essieu au point d’empêcher la roue de tourner. Démontage de roue + démélage des noeux de chaîne : seconde ! Cette aventure dure une heure et demie au cours de laquelle je passe une bonne partie à ne plus sentier mes doigts frigorifiés. Décidément, ce lac ne veut pas de moi ? Je suis pourtant bien décidé à graver mon nom sur sa surface gelée. J’en ai encore le temps, mais il faut partir maintenant. Je laisse donc la voiture sur le bas-côté et fait à pied les quelques kilomètres qui me séparent de mon point de départ originel.
Malgré une bonne épaisseur, la neige est plus tassée, elle a « bougée » et m’autorise une marche plus facile qu’au mois de novembre. Plusieurs monticules de neige fraîche, signes de récentes avalanches, me barrent le passage. Je suis contraint de changer mon itinéraire qui pointait droit vers le prochain col (de Salèse). Col atteint et après un délicat passage verglacé en dévers, je retrouve des traces de raquettes qui semblent mener à mon but. A 2100 mètres, la neige est plus fraîche et n’a pas encore bougée. Je m’enfonce de 50 à 80 cm à chaque pas. Comme en novembre, j’en bave mais… j’ai les conditions météos avec moi pour m’encourager : soleil, ciel bleu, aucun vent. Je marche encore une bonne heure et demie avant de revérifier mon altitude. Mon GPS rando m’indique 2560 mêtres, soit 200 mètres au dessus de ce satané lac. J’effectue un tour d’horizon : aucune étendue plane blanche, aucun lac en vue. En revanche, j’aperçois un skieur de randonnée. Il se trouve en contre-bas à quelques centaines de mètres. J’extrapole sa trace prochaine et me déplace à flanc de montagne pour tenter de l’intercepter. Chose faite, je lui demande où se trouve ce lac Nègre si bien caché. Contrarié par mon intervention qui le déconcentre dans sa langoureuse montée, il m’explique avec condescendance que je suis en route pour la cime de Frémamorte qui marque la frontière avec la frontière italienne. Il se tourne alors d’un quart de tour pour me désigner une large zone d’ombre. Je dois la pointer pour retrouver mon lac, et donc redescendre pour remonter. Décidément, ce lac ne veut pas de moi ? Aussitôt son dernier mot prononcé, il baisse la tête vers ses spatules et se remet à avancer, me signifiant ainsi que notre brève communication venait d’être coupée. C’est non sans effort ni rage que je fais ma nouvelle trace dans la poudreuse qui me relie à la zone d’ombre désignée par ce charmant skieur. 1 heure passe, j’ai les pieds trempés mais chaud, et il est temps de vérifier mon altitude. Quand je tourne la tête pour sortir le GPS de mon sac à dos, j’aperçois plus bas une étendue plane et blanche. Je surplombe mon lac tant attendu, ma récompense. Vidéos, photos, roulades dans la neige, hiphiphourra, tout y passe et je m’installe non loin, à le contempler le temps d’un long déjeuner.
Ayant profité largement de mon dû et d’un beau temps très impropable pour cette saison à cette altitude (je suis en tee-shirt/short/pieds nus sur mon rocher déjeuner), ma marche du retour se fait en grande partie dans la nuit. Heureusement, ayant « pointé » les coordonnées GPS de ma voiture avant de partir, je suis guidé et serein. Je rentre à quai, ravi de ma journée. Les quelques glissages et chutes sur coxis ne réussiront pas à me la ternir.
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
2 randos aujourd’hui.
en cours d’écriture…
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
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NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
en cours d’écriture…
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
Excellente randonnée dans l’Estéron qui alterne montées et descentes raides dans un panorama de roches et de clues. La température a encore baissé d’un cran et le froid est cette fois-ci humide, de quoi revigorer sa circulation sanguine. Fabuleuses rencontres avec de nombreux cours d’eau tous pratiquement gelés : marcher sur l’eau (gelée) devient alors possible :).
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne, d’où ces photos de basse qualité.
I’M BACK
NB: smartphone HS donc nouveau téléphone à l’ancienne (merci Moutilde pour le prêt), d’où ces photos de basse qualité.
De retour sur les sentiers avec le circuit des balcons du Loup. Une vingtaine de tunnels étroits de 1 mètres de largeur et 1m50 à 1m80 de hauteur se succèdent en suivant l’aquaduc du Foulon, vieux tuyau qui aliment la ville aux parfums de Grasse.
Marche de 24 km dont 8 sur bitume (pour le retour vers Pont du Loup)….
La sècheresse qui a sévi pendant des mois ici n’a plus cours. La neige tombée il y a 10 jours, le hasse des températures ainsi que la pluie qui ont suivi, ont fait fondre toute la neige des PréAlpes, regonflant moindre cours d’eau de la région. Le saut du Loup, magnifique chute d’eau du coin, est à son plus haut débit.
Nouveau téléphone gracieusement prêté par Moutilde (merci à toi) et donc nouvel appareil-photo 640×400 😉
Merci encore à Martin & Moutilde qui m’ont accueilli (d’toute façon, z’avaient pas le choix;)) une nouvelle fois chez eux.
A louper le coche pour skier dans les Pyrénées, a va plus faire très beau dans le coin, a envie de marcher = retour à l’Est. Je suis sur l’autoroute près de Toulouse (donc pas loin) quand, dans le brouillard et au moment où je double, un accident qui venait de se produire (semble-t-il puisque pas indiqué) a provoqué un suraccident. La voiture que je doublais pile et se met à faire un tête-à-queue. Je n’ai pas beaucoup de temps pour me coller à gauche et tenter de passer entre la glissière de sécurité et la voiture retournée à ma droite. Au final je n’ai pas fait grand chose mais simplement choisit d’éviter plutôt que de piler. Mon nouvel hobby où je me retrouve la boule dans une jeu de quilles ne finit pas trop mal pour moi. Aucun strike heureusement mais malheureusement, même collé à la glissière (qui a repeint mon aile arrière gauche), je percute tout de même la voiture en tête-à-queue, ou plutôt c’est ma roue avant droite qui la percute. Un peu de carrosserie, mais c’est surtout le train avant qui a reculé de 10 cm : à peine à quelques millimètres du passage de roue, la roue vient le frotter quand je freine ou tourne les roues.
Le mieux est de retourner d’où je viens. Je roulerai sur les petites routes pour revenir casser les pieds à Martin & Moutilde, hihi:). Il est dimanche soir 22h et mon tél est tout aussi HS que ma tablette (bizarre tiens…), je m’arrête donc à un McDo, seul office ouvert, pour emprunter un tel et envoyer un mail dans lequel je préviens de mon retour prochain suite à cette mésaventure. Ca roule beaucoup moins bien comme ça, forcément. La voiture part à droite quand je ralentis et à gauche quand j’accélère. J’ai un peu le mal de mer quand j’arrive vers minuit. Martin La Gadoue, qui a réceptionné mon mail, m’attend tranquillement sur le canap. Quelques mots échangés sur cet mail écrit à la hâte, légèrement incompréhensible car bourrés de fautes de frappe, puis direction dodo.
Le lendemain, je vérifie la casse de plus près sur la voiture en virant la roue. Étonnamment, seul le triangle de suspension est mort, bien tordu. En pâte à modeler sur cette voiture ou quoi ? Aucun autre élément du train ne semble touché. Pas de fuite sur l’amortisseur. Les 2 heures de route la veille, à rouler de travers, suffisaient à le faire suinter dans le cas où il aurait été arqué, même très légèrement. Pas de craquelure non plus dans la peinture intérieure de carrosserie, ce qui indiquerait une soudure déchirée et un châssis déformé. Le pneu n’a même pas une hernie. Bref, c’est très surprenant comme choc, mais ça m’arrange. Les jours suivants, je m’active pour chercher une casse-auto, trouver la pièce en pâte à modeler, faire la vaisselle, et réparer la voiture qui sera démontée sur le parking du centre-ville d’Arudy, grâce aux outils du mari de l’amie de mon pote Martin. Merci Françoise et son mari. 18 coups de marteau plus tard et un parallélisme réglé à l’oeil, la voiture est toute neuve !
Beau temps et neige fraiche… j’entends les pistes de ski crier mon nom !!!
Bah non, j’arrive trop tard à la station des Cauterets. Hahahaha !!!!! Pffff….. Sans compter qu’il faut que je loue le matériel puisque resté à Paris, la demi-journée est déjà bien entamée et son forfait à peine moins cher que celui de la journée. Je ne suis pas bien fortuné en ce moment et skier 2 heures à ce tarif ne m’est pas permis. Je fais mon plus grand sourire barbu à la guichetière qui vend les ski-pass et m’en vais en trainant les pieds le plus possible en espérant qu’elle prenne pitié de moi. J’hésite même à lever les bras au ciel… Bon, certainement que j’aurais dû me raser quelques poils de barbe avant de venir car rien n’y fait, j’ai beau macérer dans la soupe de neige en face du guichet, avec un air faussement malheureux, la gentille guichetière ne prête pas attention à moi, pfff…. Et ces bien-chanceux qui me narguent en passant devant moi avec leur ski. Même le soleil me fait un sourire moqueur ! En haut des montagnes, la neige lointaine scintille comme un trésor inaccessible. Bouououh, je regagne ma triste voiture et direction le pont d’Espagne qui n’est pas loin et me remémorer de bons souvenirs de rando. Arrivé au pont d’Espagne : les barrières de payage sont baissées = entrée/parking 6€50. Ok donc la saison hivernale est démarrée = demi-tour. Pas au top cette journée je crois ;). Il est un peu plus de 16h : sieste en mode « déprimage ». Wifi pas loin, j’envoie un mail à mon pote Martin pour savoir si je peux venir boire le coup et noyer mon pseudo-chagrin dans la Trouspinette. Martin (La Gadoue) & Moutilde (sa femme bio) sont à un peu plus d’une heure de route. Rien de tel que de casser les pieds à des potos pour arrêter le cafard d’une pas-top journée 😉
Je sors de sieste en début de soirée avec une réponse positive de Martin qui m’invite à une « soirée meuf » ! La voiture est déjà en train de fumer !!! Vroom, vroom… Martin La Gadoue est le seul gars que je connaisse dont le clavier de tél possède une touche B à côté de la touche M : son doigt « aurait ripé » et ce n’est pas une « soirée meuf » mais une soirée beuf. Mouais….. On prend donc son cajon et une paire de baguettes de batterie et direction la soirée Beuf.
Et bien je me suis bien amusé dans cette soirée Beuf originale, où les morceaux d’impro sont dirigés par un(e) chef d’orchestre. J’ai fait du bruit à la batterie et Martin encore plus avec son cajon. Je n’ai pas trop suivi les instructions de la chef d’orchestre qui faisait des gestes incompréhensibles avec ses bras. Le manuel de « comment qu’on reconnait les gestes du chef d’orchestre » était à dispo au bar mais, aucune distance, aucun dénivelé, aucune balise n’y étaient relevés. Pas top ce topo, je l’ai vite refermé. Au moment où la chef d’orchestre s’est mise à agiter les bras jusqu’au plafond et que Martin se marrait en me regardant, j’ai compris que ce n’était plus à mon tour de faire du bruit 🙂
Seconde journée à vadrouiller dans les calanques de Marseille. Aujourd’hui, je suis d’abord du côté de Cassis pour repartir vers Marseille, la calanque de l’Escu et son fameux parcours aérien (Corniche du Pécheur et le Pas du Bénitier). Il fait encore plus beau qu’hier….si si c’est possible !
Calanque de Port-Pin : ma préférée ! Petite plage encadrée de pins, calme et paisible (en tout cas en ce début de décembre), eau transparente, roche à même la mer… j’adore. J’adore tellement que j’y reste un bon moment quand j’essaie de suivre le littoral et rejoindre la calanque d’En-Bau… Ma rando se transforme alors en varappe et après plusieurs goutes de sueurs froides, je rejoins sagement le sentier que j’ai bêtement délaissé… Enfin, c’était intense mais beau ! A noter la petite attraction du coin : le trou du souffleur, que je trouve par hasard, bien que vu dans le topo (cf vidéos, c’est particulier).
Calanque d’En-Bau : un canyon dans la mer ! A voir absolument. La plage reste moins douillette que celle de Port-Pin, que je préfère par son côté intimiste.
Retour en voiture vers Marseille et son lieu-dit Callelongue pour marcher vers la calanque de l’Escu. Le parcours est intéressant puisqu’il passe par « des passages aériens et descente vertigineuse », explique le topo. La dangerosité de ces passages (Corniche du Pécheur et le Pas du Bénitier) ainsi que les termes employés par le topo sont légèrement exagérés (bé oui couillon, tu es à Marseille), mais ils restent tout de même l’attraction la plus marquante de cette rando, surtout de nuit. Ils sont en fait une sorte de via ferrata puisqu’on y est guidé par un cable. Je m’y amuse un peu (cf vidéos), y fait des aller-retour…puis je rentre dans la nuit, comme cela devient mon habitude dans mes randos sympas 🙂
Je vois le panneau Marseille sur l’autoroute : oh… pourquoi ne pas se faire les calanques ? C’est ainsi que mes 2 journées sur ce parc naturel se sont programmées. Et j’ai bien fait car je ne m’attendais pas à tomber sur pareil site en venant randonner ici.
Entre les bouchons de la ville(pfff…) et la mer à quelques centaines de mètres de moi, je suis totalement dépaysé. J’ai la chance (encore) d’avoir un temps magnifique avec moi et c’est en short/tee-shirt que j’entre dans le parc proprement dit : « Immense ce parc !! », puis « magnifique ce parc !! ». Au bord de la commune de Marseille, trône-ici ces calanques « immenses » et « magnifiques ». Sermiou est un village de bord de mer, constitué essentiellement de maisons de vacances et déserté par leurs riches propriétaires qui ne chérissent apparemment pas cette saison de fin d’automne. Son côté rustique a heureusement été préservé et la calanque, dans laquelle il est encré, enjoliverait un immeuble béton de 20 étages. Je lui préfère tout de même le paysage qui l’entoure. Quant à Morgiou, il s’agit d’un petit village portuaire, également encré dans une calanque, mais qui semble, lui, habité par des locaux, peu nombreux et peu accueillants en cette morte saison. Je lui préfère aussi et largement le paysage qui l’entoure.
Très belle journée et très bonne surprise en découvrant ces calanques. Je pars pour Cassis, prochaine étape pour randonner dans ces calanques.
La route des crêtes est un circuit à effectuer en voiture qui offre différents belvédères. Grand panorama sur le Grand Canyon du Verdon assuré et c’est ce que je décide de (re)faire aujourd’hui. Ce ne sera pas une rando, mais je n’ai pas tout à fait envie de quitter la région.
Avec un enneigement à faire fuir une dameuse (bon peut-être moins que ça…), la route des crêtes, qui peut recevoir des centaines de touristes en période estivale, est aujourd’hui déserte. Je ne suis équipé mais je ne veux pas chaîner les roues de la voiture… pas marrant. Je dois m’y reprendre à 6 reprises pour passer les quelques lacets et monter jusqu’au premier belvédère. Quand je me retrouve à patiner, les roues enfoncées dans la neige, je fais marche arrière jusqu’à une zone où le bitume apparait (soit plus d’1 kilomètre en arrière…), seul endroit où je peux prendre de la vitesse : j’appelle ça ma rampe de lancement….bref, je m’amuse.
Belvédère atteint, je suis rejoint par 2 photographes animaliers (Patrick et sa soeur que je salue), qui viennent « shooter du rapace ». En effet, vers 12h, des vautours ont l’habitude de danser avec les vents « chauds » ascendants du canyon et ce belvédère est un parfait endroit pour les photographier. Tous 2 très sympas, je reste finalement la quasi journée avec eux à discuter de tout et de rien, déjeuner, mais surtout à attendre qu’un vautour prenne la pause ! La patience de Patrick n’est que très peu récompensée car il ramène peu de clichés intéressants, semble-t-il. Et pour cause, les vautours sont fainéants aujourd’hui et restent souvent à distance, trop loin pour être immortalisé sur une photo. De mon côté, je passe une très bonne journée en leur compagnie. De toute manière l’objectif-photo de mon téléphone qui téléphone pas, ne rivalise pas avec le zoom 500 mm, 8 kg de Patrick.
Toutes photos par Vinz - Site Wordpressé avec une tablette.....bouh la honte