Au début du mois de Juillet, je fais mon sac pensant faire la route maritime de l’atlantique. Finalement les circonstances ont fait que je ne pars qu’aujourd’hui 26 octobre. Mon sac n’est pas défait et n’a d’ailleurs pas bougé, trainant dans mon salon. J’y échange maillot de bain et serviette de plage contre pantalon de rando et polaire. Palme, masque, tuba seront eu aussi troqués contre chaussures et sac de rando. Impossible de retrouver mon atlas routier Michelin, mais suis tombé sur GPS dans bordel. Ca le fera. J’embarque couette, bon duvet et direction le sud sans trop savoir où, en tout cas pour randonner. Volontairement je n’embarque ni téléphone portable, ni appareil photo avec moi (enfin c’est ce que je croyais). Je préfère randonner coupé de tout ça. Les images ne seront que dans ma tête.
Des jours plus tard (le 8 novembre), je trouverai un smart-phone dans mon sac de voyage, coincé entre 2 pulls et oublié depuis qu’il avait été mis là début juillet. C’est une merde que j’avais acheté 39 euros pour tester la « responsivité » des sites internet que je codais. Bref, pas de carte SIM, mais il fait appareil photo et au final, même si cela change la qualité d’une marche sportive (à force de s’arrêter pour shooter), je suis heureux de rapporter ces photos et de les partager sur ce pseudo-blog qui n’existe que grâce à elles.
Je roule depuis 2 heures quand je me décide à chercher une destination. Je m’étais intéressé aux gorges du Verdon il y a peu : banco ! Je programme ça sur mon vieux TomTom GPS bombé et vieux de 10 ans.
Je dors sur l’autoroute dans une aire de repos au beau milieu des routiers et de leur machine roulante. Je suis l’unique voiture dans ce dortoir de poids lourds, c’est glauque. Pas préparé, je dors en travers du siège arrière, c’est super glauque. On verra pour l’agencement de la chambre plus tard.
Excellente nuit recroquevillé sur mon siège arrière de 1m50. Désembuage puis retour sur la route pour atteindre le Verdon.