Beau temps et neige fraiche… j’entends les pistes de ski crier mon nom !!!
Bah non, j’arrive trop tard à la station des Cauterets. Hahahaha !!!!! Pffff….. Sans compter qu’il faut que je loue le matériel puisque resté à Paris, la demi-journée est déjà bien entamée et son forfait à peine moins cher que celui de la journée. Je ne suis pas bien fortuné en ce moment et skier 2 heures à ce tarif ne m’est pas permis. Je fais mon plus grand sourire barbu à la guichetière qui vend les ski-pass et m’en vais en trainant les pieds le plus possible en espérant qu’elle prenne pitié de moi. J’hésite même à lever les bras au ciel… Bon, certainement que j’aurais dû me raser quelques poils de barbe avant de venir car rien n’y fait, j’ai beau macérer dans la soupe de neige en face du guichet, avec un air faussement malheureux, la gentille guichetière ne prête pas attention à moi, pfff…. Et ces bien-chanceux qui me narguent en passant devant moi avec leur ski. Même le soleil me fait un sourire moqueur ! En haut des montagnes, la neige lointaine scintille comme un trésor inaccessible. Bouououh, je regagne ma triste voiture et direction le pont d’Espagne qui n’est pas loin et me remémorer de bons souvenirs de rando. Arrivé au pont d’Espagne : les barrières de payage sont baissées = entrée/parking 6€50. Ok donc la saison hivernale est démarrée = demi-tour. Pas au top cette journée je crois ;). Il est un peu plus de 16h : sieste en mode « déprimage ». Wifi pas loin, j’envoie un mail à mon pote Martin pour savoir si je peux venir boire le coup et noyer mon pseudo-chagrin dans la Trouspinette. Martin (La Gadoue) & Moutilde (sa femme bio) sont à un peu plus d’une heure de route. Rien de tel que de casser les pieds à des potos pour arrêter le cafard d’une pas-top journée 😉
Je sors de sieste en début de soirée avec une réponse positive de Martin qui m’invite à une « soirée meuf » ! La voiture est déjà en train de fumer !!! Vroom, vroom… Martin La Gadoue est le seul gars que je connaisse dont le clavier de tél possède une touche B à côté de la touche M : son doigt « aurait ripé » et ce n’est pas une « soirée meuf » mais une soirée beuf. Mouais….. On prend donc son cajon et une paire de baguettes de batterie et direction la soirée Beuf.
Et bien je me suis bien amusé dans cette soirée Beuf originale, où les morceaux d’impro sont dirigés par un(e) chef d’orchestre. J’ai fait du bruit à la batterie et Martin encore plus avec son cajon. Je n’ai pas trop suivi les instructions de la chef d’orchestre qui faisait des gestes incompréhensibles avec ses bras. Le manuel de « comment qu’on reconnait les gestes du chef d’orchestre » était à dispo au bar mais, aucune distance, aucun dénivelé, aucune balise n’y étaient relevés. Pas top ce topo, je l’ai vite refermé. Au moment où la chef d’orchestre s’est mise à agiter les bras jusqu’au plafond et que Martin se marrait en me regardant, j’ai compris que ce n’était plus à mon tour de faire du bruit 🙂