Aujourd’hui j’avais prévu de rejoindre les gorges du Verdon pour y refaire 1 à 2 randos déjà effectuées au mois d’octobre. A ce moment-là, la région du Verdon était encore sous le coup de la sécheresse. Ca ne devrait plus être le cas aujourd’hui et marcher sur les mêmes sentiers redécorés me tenait à coeur. Ce furent mes premières randos dans cette aventure et ca me paraissait une bonne idée de « boucler la boucle ». En voyant la météo peu clémente, je décide de repousser d’une journée. Pourquoi ne pas se rapprocher et rouler jusqu’à la vallée du Loup ? Je trouverais bien de quoi y remuer mes pattes.

Pour une rando « de secours », j’ai beaucoup de chance. Je marche dans la neige nouvellement tombée de cette nuit. La « fraiche » reste quand même plus facile à marcher qu’une neige de plusieurs jours, durcie par le froid et surface glacée par le vent. « Plus facile » ne veut pas dire « facile » : je dois sagement abandonner l’idée d’accéder à la cime du Chéron. Je dois malheureusement m’arrêter au col précédent le sentier en crêtes qui mène à cette cime. La neige est bien plus importante que prévue et un vent glacial souffle en rafale. Au col, je trouve un abri pour manger (promptement car il fait très fort même sans vent). Je ne suis pas si déçu de laisser dernière moi le point d’orgue de la rando. Depuis 1 heure, je commence vraiment à avoir froid et je crois avoir eu largement mon quota de marche dans la haute neige. Demi-tour dans la poudreuse…

Malgré tout, j’étais bien assez satisfait du spectacle naturel offert aujourd’hui. Ce fut une sage journée 😉