Merci encore à Martin & Moutilde qui m’ont accueilli (d’toute façon, z’avaient pas le choix;)) une nouvelle fois chez eux.
A louper le coche pour skier dans les Pyrénées, a va plus faire très beau dans le coin, a envie de marcher = retour à l’Est. Je suis sur l’autoroute près de Toulouse (donc pas loin) quand, dans le brouillard et au moment où je double, un accident qui venait de se produire (semble-t-il puisque pas indiqué) a provoqué un suraccident. La voiture que je doublais pile et se met à faire un tête-à-queue. Je n’ai pas beaucoup de temps pour me coller à gauche et tenter de passer entre la glissière de sécurité et la voiture retournée à ma droite. Au final je n’ai pas fait grand chose mais simplement choisit d’éviter plutôt que de piler. Mon nouvel hobby où je me retrouve la boule dans une jeu de quilles ne finit pas trop mal pour moi. Aucun strike heureusement mais malheureusement, même collé à la glissière (qui a repeint mon aile arrière gauche), je percute tout de même la voiture en tête-à-queue, ou plutôt c’est ma roue avant droite qui la percute. Un peu de carrosserie, mais c’est surtout le train avant qui a reculé de 10 cm : à peine à quelques millimètres du passage de roue, la roue vient le frotter quand je freine ou tourne les roues.
Le mieux est de retourner d’où je viens. Je roulerai sur les petites routes pour revenir casser les pieds à Martin & Moutilde, hihi:). Il est dimanche soir 22h et mon tél est tout aussi HS que ma tablette (bizarre tiens…), je m’arrête donc à un McDo, seul office ouvert, pour emprunter un tel et envoyer un mail dans lequel je préviens de mon retour prochain suite à cette mésaventure. Ca roule beaucoup moins bien comme ça, forcément. La voiture part à droite quand je ralentis et à gauche quand j’accélère. J’ai un peu le mal de mer quand j’arrive vers minuit. Martin La Gadoue, qui a réceptionné mon mail, m’attend tranquillement sur le canap. Quelques mots échangés sur cet mail écrit à la hâte, légèrement incompréhensible car bourrés de fautes de frappe, puis direction dodo.
Le lendemain, je vérifie la casse de plus près sur la voiture en virant la roue. Étonnamment, seul le triangle de suspension est mort, bien tordu. En pâte à modeler sur cette voiture ou quoi ? Aucun autre élément du train ne semble touché. Pas de fuite sur l’amortisseur. Les 2 heures de route la veille, à rouler de travers, suffisaient à le faire suinter dans le cas où il aurait été arqué, même très légèrement. Pas de craquelure non plus dans la peinture intérieure de carrosserie, ce qui indiquerait une soudure déchirée et un châssis déformé. Le pneu n’a même pas une hernie. Bref, c’est très surprenant comme choc, mais ça m’arrange. Les jours suivants, je m’active pour chercher une casse-auto, trouver la pièce en pâte à modeler, faire la vaisselle, et réparer la voiture qui sera démontée sur le parking du centre-ville d’Arudy, grâce aux outils du mari de l’amie de mon pote Martin. Merci Françoise et son mari. 18 coups de marteau plus tard et un parallélisme réglé à l’oeil, la voiture est toute neuve !
Heureusement que t’as amené Mac Gyver !!
Bon trip !
Biz